Ils ont des chiens parfois
Compagnons de misère
Le mien s’en est allé
En l’espace d’une heure

Quand j’t’ai vu, mon cœur
A failli exploser
Gisant sur la terre
Le corps inerte et froid

Putain que ça fait mal
Tu n’avais rien demandé
Même pas sept ans de vie
Ô je t’aime si fort !

Dans un dernier effort
J’te conduis jusqu’ici
Je ne veux pas flancher
Ma peine est abyssale

Et pour t’accompagner
Jusqu’au-delà d’la vie
Je t’écris ma passion
Mon amour éternel

Mon ange dans le sel
De mes lames en fission
N’y voit que le merci
De m’avoir tant aimé

Je garde en moi l’image
Souriante et rieuse
De nos moments heureux
D’nos câlins infinis

Ô mon chien, mon ami
Fidèle et valeureux
Qu’ton âme radieuse
Poursuive son voyage

A bientôt mon bonhomme
Je t’aime pour l’infini
Dans mon petit cœur d’homme
Tu seras toujours en vie

Loïk Perrin