Nait sens d'un rêve . . .
Nait sens d'un rêve . . .
Il caressait ce rêve au miroir de l'espoir
Pour allumer leurs nuits de feux d'aurore en liesse
Vers des rayons de joies où se noie la tristesse
Qui peuplait leurs ombres aux lueurs bleues du soir.
Elles éveillaient l'envie aux naissances d'un cri
Où scintillait leur vie vers une même osmose
En ardente fusion jusqu'à l'aurore éclose
De leur vibrant éclat, étincelait la nuit.
La fièvre le gagnait tel un élan charnel
Quand il se rapprochait d'une belle sirène
Qui comblait le vide de sa voix aérienne
Elevant leur flamme vers un réveil sensuel.
Il traçait en secret la courbe de ses seins
De formes arrondies aux lignes épurées
Enveloppant son être en douce volupté
Où naîtra le désir embrasant leurs matins.
Il était possédé, épris de cette fleur
Envoûtant son âme d'un souffle de caresse
Quand tremblait le plaisir en aubes de tendresse
S'élevaient leurs notes aux ailes du bonheur.
Leur reflet projetait l'ivresse de leurs sens
Aux flots ivres d'Amour, aux vagues de folies
Déchaînant la passion en lames de furie
Jaillissaient leurs rouleaux, écume d'océan.
Pascal.