Repost Dans ma nuit qui pâlit . . .
Dans ma nuit qui pâlit . . .
Les mousses m'ont découvert l'eau de ta tendresse.
J'ai bu à la fontaine où coule ton ivresse.
Me serais-je noyé aux vagues de tes pleurs ?
Sous tes flots sécheront nos larmes, âme soeur.
Tu souffles sur mon être un chant de poésie
Balayant la tristesse aux notes d'ambroisie.
J'entends sourdre leurs voix qui bercent notre espoir
Pourront-elles franchir les vastes murs du soir ?
A l'horizon s'étend l'écho d'un clair murmure
Traversant nos miroirs, telle une déchirure
Où résonnent nos maux aux tremblement des jours :
Vertige d'un abîme où vacille l'Amour.
Chercherais-je leur trace en ma flamme endormie
Où vibre l'étincelle aux aurores amies.
Me serais-je brûlé aux feux de tes désirs
Quand s'amplifient nos cris en souffles de plaisir.
Dans les ombres du ciel irradie ton image
Qui peint nos rires bleus aux ailes d'un nuage
Où perce ta lueur aux champs d'aube évanouis :
Dans ma nuit qui pâlit, mon rêve s'éblouit.
S'illumine ma vie en ta douce présence
Reflétant l'avenir éclairant ma conscience
Où je sens ta chaleur scintiller dans mon coeur
Envahir tout mon être en rayons de bonheur.
Pascal.