Kairouan (réponse au poème d'arcenciel " Kairouan"), dédié surtout à Chibani




Entre montagnes et désert
Avec un tempérament
Totalement différent
Belle sans l'apport de la mer
Ne s'y baignent les démons
Faite de vent et de terre!

Elle n'aime les caresses
Des mains sales
N'ayant appris que le mal
Qui tuent le bien et ne se confessent
Elle met souvent le voile
Ni yeux, ni joues, ni tresses

Insurgée, jeune jument
Shéhérazade quand elle aime
Elle est la vraie femme
Et ne tolère qu'un amant
Elle est docile, elle ne blâme
Elle ne trompe, elle ne ment

Ses lions sont tous domptés
Elle enfante les chameaux
Qu'elle soigne des maux
C'est le sec de la bonne santé
Ses soins ne sont des mots
Elle sait panser, sait éventer

Te manque le beau, viens!
Voici l'aube, le soir, le jour
Enduits de poésie et d'amour
Le bon poète s'en va et revient *
Elle a son bonsoir et son bonjour
On n'est fan, on le devient!

Belle et douce berceuse
Elle conte depuis les conquérants
Des récits d'amour et d'affronts
Hommes preux, femmes amoureuses
Le minaret témoigne fier et grand
Ses prières font contents et heureuses!

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* Clin d’œil adressé à Chibani