Fièvres . . .
Fièvres . . .
Quel silence plane dans le flou du miroir
Où s'est évanoui le chant de ton absence.
Ton regard évite ma présence en errance
Qui brisera la glace où se fige l'espoir.
Nos marches s'enlisent aux nappes du brouillard
Où mon coeur s'engourdi de froide nostalgie.
Aux jours de tristesse, ma vie en léthargie
Projette dans le soir ton feu en étendard.
J'attends ta présence pour apaiser mes plaintes
Qui saignent de mes veines son flot égaré.
Mais où es-tu passée, éclair de vérité ?
Le temps assassin nous a volé nos étreintes.
Ma détresse a vidé mon âme emprisonnée
Qui poursuit ta flamme dérivant dans le noir,
Sur des chemins trompeurs, j'ai cru t'apercevoir,
Mais s'égare ton ombre à l'aurore éclairée.
L'horizon s'étiole sous des vagues d'ennui
Où se noient les larmes de mon âme d'enfance.
Je n'ai pas su t'aimer, océan d'innocence
En ses rouleaux je nage où a plongé ma nuit.
Pascal.