Quatre saisons . . . Pour vous ce soir.
Les quatre saisons . . .
Dans le vent de l'hiver baigne la feuille morte
Aux veines éclatées, les rafales l'emportent.
Le chêne, ému, murmure en une voix plaintive
Le cri de l'absence sur la branche chétive.
Le printemps à grands pas éclaire sa ramure
Par des éclats de joie, recouvre sa blessure.
Délivré, il renaît de l'ombre à la lumière
où s'envole sa nuit en larmes de poussière.
Mais l'été vient offrir sur l'écorce de l'arbre
Un long baiser fiévreux à émouvoir du marbre
Ravive ses couleurs aux froideurs de son âme
Projette sur l'étang les neiges de sa flamme.
Ses sanglots ont coulé dans la pluie de l'automne
Où s'étranglent nos maux dans quelque brume atone
Quand j'entends leurs notes aux souffles de tristesse
Elever notre enfance en des rayons d'ivresse.
Pascal.
Ce poème sera dans mon quatrième recueil : Et veille . . .
En hommage à la Cathédrale Notre Dame de Paris.
Environ 70 Pages.