Un souffle s'est arrêté
Sur les arbres étonnés
Immobiles leurs feuilles
Lui font des clins d’œils
Sous leurs ombres, il ressent
L'absence de tout vent
Car une chaleur s'infiltre
Par leurs fenêtres sans vitres
Dont le cadre en bois
Craque quelquefois
Malgré le silence
Des oiseaux qui pensent
Que ce manque d'air
Est une vraie galère
Quand cette torpeur
Endort tous les cœurs
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Geneviève