Ciel, tu es pareil à une toile mouvante
Où se dessinent d'immenses fresques, luisantes
De rayons ardents, peints d’une divine main
Au fond de l’infini où rient les séraphins.
Ciel, tu contiens des temples, des cités entières
Nous fascinant par leurs éclatantes lumières,
Des chemins menant à des jardins mystérieux
Qui se déploient dans ton Univers si spacieux.
Ciel, tu nous offres des spectacles magnifiques
Lorsque tu t’illumines de couleurs magiques
Transfigurant par leur splendeur d’ailleurs, l’espace
Qui nous enivre de rêve jusqu'à l’extase.
Ciel, tu es une image de la plénitude.
Tes soleils levant et couchant ont l’attitude
De Saints auréolés de lumière et de gloire
Qui colorent les nues de l’éclat de leur moire.
Ciel, tu verse en nos âmes par tes rayons
La béatitude comme un or en fusion
Étirant ses langues de feu en profusion
Pour sanctifier Dieu en ce jour de perfection.
Ciel que rend vraiment doux le souffle de ses ailes.
Le ballet des oiseaux et des anges s’y mêle
En une suave symphonie spirituelle
D'un monde aux résonances immatérielles.
Ciel, ta clarté est paradisiaque regard
A l’avant-goût d’Eden comme un suprême espoir
S’épanouissant en effluves de splendeur
Dans le rose du soir, promesse de bonheur.
Ciel d’azur pur, tu nous transmets cœur contre cœur
Ta sérénité telle une céleste fleur
Éclose pour nous dans l’ivresse de l’automne,
Sous ses soleils qui délicatement rayonnent.
Ciel, avant que l’ombre scélérate te blesse
En un cri intense proclamant ta liesse
Tu écris en lettres de braises ta tendresse
Brasier dansant en ton cœur qui brûle sans cesse.
Ciel qui miroite de tant de claires pépites
Dans le soir bienheureux qui s’enflamme et lévite
Nous élevant jusqu'à un monde transcendant
Tu étreins l’horizon de bras incandescents.
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Mes recueils de poésies et de nouvelles publiés aux éditions Amalthée.
