L'Assistante de Direction . . .

Quand la nuit a blanchi dans l'aurore indécise
Elle ouvre les dossiers demeurant en instance
Pour accomplir sa tâche en un temps d'excellence
Mais elle est en retard et où sont ses chemises ?

Elle s'est égarée aux charges de travail
Quand l'accablent ce soir ces cadences brutales
Où l'assaille le stress vers un chemin sans rail
Un train train sans mémoire, une absence totale.

La gagne la folie, où s'est-elle perdue ?
Entre ses noirs barreaux qui encerclent sa cage
Et cherche une fenêtre en horizon de page
Mais seul un mot lui manque en sa quête éperdue.

Mais les heures tissent leur voile pénétrant
Recouvre son corps lourd d'un manteau de fatigue
Où son âme s'enfonce aux abîmes tremblants
Et divague sans bruit, ayant rompu sa digue.

Soudain elle s'active, une dure journée
L'attend à la maison et contemple la route,
Un parcours chaque jour pour noyer sa déroute
Quand bat son coeur joyeux aux ailes des années.

L'avenir s'illumine en des voix éclairées
Trace dans son esprit une empreinte troublante,
Vibre la passion des ombres dévorantes
Qui abreuvent sa vie aux sources libérées.

Pascal.

Bisous à toutes et à tous.


Ce poème sera dans mon quatrième recueil : Et veille environ 100 Pages en hommage à la Cathédrale Notre Dame de Paris.

Merci à ma chère Sybilla c'est un ange d'Amour.