De: Dans le livre fermé tous les mots sont ouverts.
A une fleur idéalisée . . .
Passage . . . à une fleur idéalisée.
Ton visage est noyé dans l'océan du temps Où s'enfouit leur lame aux écumes des ans Quand j'entends leur écho résonner dans le soir. Me ferais-tu tanguer sur des rouleaux d'espoir ?
Je suis le goéland qui frôle les courants Remontant dans le vent aux sources du printemps. Entre mes noirs brouillards, mon corps est suspendu Au fil d'un rai de lune étrange et si ténu.
Les ailes déployées vers des sommets ardents, Je quitterai la terre, envol de mes tourments. Hostiles, sont ces mers, dans leurs flots tu as fui : Quelle aurore m'aspire aux vagues de la nuit ?
Quand sa frêle figure arrache l'ouragan Et emporte ton rêve en son coeur océan Où fredonne une voix aux notes si lointaines Mémoire d'un autre âge, était-elle sirène ?
Dans le vent de l'oubli dérive son secret Que la nuit évapore en son miroir discret Où sur l'onde s'éclaire une ombre passagère Vers l'atoll où fleurit l'infini du mystère.
Ton souffle s'illumine, embrase mon destin Révèle ta présence au miroir de demain Quand vibre ton image aux reflets de lumière Je m'envole en ton ciel échappant à ma terre . . .
De: Dans le livre fermé tous les mots sont ouverts.
Re: A une fleur idéalisée . . .
Bonjour chères poétesses et chers poètes.
Je vous remercie toutes et tous d'être présents sur ma page et d'avoir apprécié ce tendre poème sur une fine fleur que j'ai idéalisée pour votre plus grand plaisir.
Je vous souhaite une excellente journée.
Je vous embrasse toutes et tous affectueusement.
Pascal.
Encore merci
Ce poème sera dans mon quatrième recueil : Et veille en hommage à la Cathédrale Notre Dame de Paris.