A l' aube quand jailliront les premières lueurs
Et que se dissiperont les épaisses ombres
En papillon je viendrais butiner les prodiges saveurs
Que distille l' amour dans ton coeur tendre
Calice profond aux liqueurs vermeilles
Dans un clair de lune raffinées
Dans le rêve d'une nuit sans sommeil
Avec nos deux esprits par les pensées liées
Dans la rougeur de l' aurore je planerai
M' habillerai d' un drap aux fibres de fièvre
Débordantes de ton corps énivré
Brodant un ciel rouge sur les ténèbres
Là où de flamme mes étoiles s'enrobent
Se réfugient dans les méandres de tes yeux
Traînant vers l'abysse leurs robes
Et que s'éteignent au réveil les feux
Rivedusolei
19/10/2019
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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