à une passante amie . . . pour vous ce soir.
Aurore boréale, ô mon étoile amie.
Lueur de l'infini, mon unique horizon,
Tu envoûtes mes nuits à en perdre raison
Où s'égare ton chant dans ma flamme écorchée :
Entre mes noirs brouillards, je t'ai longtemps cherchée.
Habité de néant, j'errais seul dans le soir
Et m'abîme aux tunnels des errances sans joie.
Je n'avais plus la foi, s'envole mon espoir.
Aux sillons du destin, tracerais-je ma voie ?
Dans mon rêve est gravé ton coeur ensorcelant.
Ô que ma nuit s'achève : en secret je t'attends.
J'entends ton doux murmure, es-tu dans mes silences ?
Viendras-tu m'éclairer, toi ma folle espérance ?
Aux pôles flamboyants, ton souffle, envoûtement
Eveillera mon âme en sa peine endormie.
Consumé, Je naîtrai des feux d'un autre temps :
Aurore boréale, ô mon étoile amie.
Pascal.