Quels sont les lambeaux de notre silence
S l’insouciance se met à parler
Dans nos susurrement têtus dans l’impudeur
Des colonnes sonores de notre être
Que resterait–il de notre présence si nous n’avions pas appris à aimer


Un désir sans attente bouscule la bien séance
Le protocole est brisé sans raison aucune
Le désir a ses limites que les limites connaissent bien


Les paysages sont sages
Ils demeurent immobiles pour une possible photographie
À l’endroit comme à l’envers dans le fleuve mobile toujours

Désir glorieux de vaincre la limite
Défi de la raison
Frappée de cécité ne voyant que la pénombre des choses
Un vif battement lui échappe
C’était pourtant le plus précieux pour comprendre l’envol d’un moustique


Comment penser la sombre meurtrissure d’une âme
À cheval entre le désir et sa limite
Dans une existence quotidienne moyenne
Le désir est de peu des choses
Et pourtant c’est lui le moteur de notre être
Il faut croire la l’impuissance de la métaphysique


Nous avons que tout peut devenir sombre

Mais il suffit que tu sois là dans note désir
Pour que l’existence s’érige en valeur absolue
Une fois de plus
Désir glorieux d’enfreindre la limite pour l’amour de l’excès
Pour déborder en direction de nos rêves infinis


Il nous suffira de battre en décembre
Les vains désirs de l’année passée
De dresser un bilan des limites franchis
Pour savoir si l’existence vaut la peine d’exister //

Que resterait–il de notre présence si nous n’avions pas appris à aimer

toute la poesie est là si non on s'en va ..c'est comme ça

Bonsoir Richards,

Très belle réflexion poétique !



Bonne soirée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)

une jolie inspiration poétique

Le désir notre adrénaline notre moteur

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Amicalement Alanna

Jolie méditation poétique