Comme celui qui pleure ; sur son air
Et tu le vois au présent malheureux
Il vit cet instant puis il se laisse faire
Emporté, en sa chair par de l’onéreux
Comme celui qui pleure ; sur son air
Comment, qui n’a ce prix, se perd ?
Au détour du temps, morne et creux
Au milieu des tourbillons et de la mer
Et on sent souffler, ce vent sulfureux
Il vit cet instant puis il se laisse faire
Sur le visage de l’être, ici à l’arbitraire
En une petite mélancolie, l’état vaporeux
Récoltant, le beau fruit et son contraire
En tas, et il ne supporte l’état miséreux
Emporté, en sa chair par de l’onéreux