Re: La vieillesse ‘désenfantée’ - (Recueil : "DÉPARTS").
Bonjour Arteaga
"L'échine courbée sous leurs supplications aphones
Et affaiblies par la peur de se battre pour être aimées,
Deux lassitudes envieillies par les ans et l'oubli
Frissonnent sur le seuil d'un ailleurs étranger.
Nés poussière, ils vont retourner poussière,
Balayés par ceux qui leur doivent encore la vie
Et dans le crachin barbelé de cet hospice du non-retour,
Les grilles librement ouvertes sur l'abandon légalisé
Vont filtrer les derniers sursauts instinctifs
De ces deux autres vieux inutiles."
Sombre analyse et récit de notre devenir (pour la plupart d'entre nous)une dernière demeure qui donne la chair de poule et semble dénudé d'amour.
J'aime la force du poème, le touchant du récit même si la longueur peut freiner la lecture.
Amicalement Franie
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