Cauchemars
Perdu dans mes rêveries, je suis toujours seul,
La vie qui m’entoure brûle dans un abîme.
Mes joies, mes envies, sont enfouies dans un linceul
Elles se noient dans un univers de déprimes.
Un nuage d’argent m’enrobe doucement
En embuant ma vision très désabusée.
Je recherche les étoiles du firmament
Mais ne trouve que l’infini à récuser.
L’espace regorge de fleurs multicolores,
Mais je ne puis sentir leurs suaves parfums.
J’espère, fébrile, la douceur de l’aurore,
Pour me perdre en poésie jusqu’à ses confins.
Un bruit d’ailes frappe mon imagination,
Je devine des oiseaux aux mille couleurs.
Mes sens provoqués partent en acclamations,
Mon cœur, ce dément, se prend pour un bateleur.
Mon regard, se fourvoie au centre de la terre
Plus je m’enfonce, plus mes désirs réagissent.
Sans scrupule, sans crainte, je côtoie l’enfer
Mon ombre sur la lave incandescente glisse.
Comment survivre à ce malencontreux éveil
Qui m’emporte dans les pénombres de la vie.
Je ne puis résister à cet état de veille,
Perdu, je me noie en luttant pour ma survie.
Daniel Lefebvre
05.02.2020
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