En ce jour si symbolique
Je prends le temps de m’assoir
D’éteindre un peu la musique
De ce quotidien illusoire

De sortir une feuille de papier
Et mon précieux stylo plume
D’aller puiser dans ma psyché
Les mots pour que ton cœur s’allume

Je plonge dans les souvenirs
Dans les tiroirs d’une décennie
Je me remémore tes rires
Qui illuminent mon ciel gris

Tant ta grâce et ton sourire
Ont le pouvoir de m’évader
Dans un univers où mourir
Est synonyme d’éternité !

Déjà dix-huit années passées
Dont presque dix à mes côtés
Déjà dix-huit années de vie
Au diable que tu es jolie !

Moi qui vis dans le silence
Derrière les rideaux de la scène
Qui admire ton imprudence
Qui te fera devenir reine

Reine des oiseaux de la nuit
Comme nous le chante Lacryma
Quand tu t’envoles, mélodie
Un orchestre à chaque doigt

Et même si la vie nous impose
D’être un peu plus terre à terre
Tu sauras avoir gain d’cause
Dans le combat de l’éphémère

Dans le combat de l’existence
Oui, tu es armée pour lutter
Et si en toi, j’ai toute confiance
C’est que tu m’l’as déjà prouvé

Déjà dix-huit années passées
Dont presque dix à mes côtés
Déjà dix-huit années de vie
Au diable que tu es jolie !

Diable que je suis fier de toi
De tout le chemin parcouru
De cette force qui en toi
Comme une lumière absolue

Diable que je suis fier de toi
De voir dans tes yeux qui brillent
Le reflet d’un grand feu de joie
Qui fait de toi une grande fille

Désormais, j’ai le cœur serein
Tu traces toi-même ta route
Même si toujours, je veille au grain
J’ai moins peur de la déroute

Et si je t’offre ces quelques mots
Signe de mon encouragement
C’est pour te passer le flambeau
Ma Lacryma, ma douce enfant !

Loïk. P