Mes nuits blanches
Implacablement, au soir le sommeil s’enfuit,
Mon âme déambule dans des labyrinthes
Tortueux qui meublent toutes mes tristes nuits.
Je suis las de ces somnolences qui m’éreintent.
Agressé de toutes parts par ses cauchemars
Qui me mortifient au plus profond de mon être,
Mon corps se flétrit et se perd dans un brouillard
Ou, jamais, il m’est impossible de renaître.
Les brumes suivent les brumes fatalement
Me faisant glisser dans un affreux précipice.
Un abime sans fin, abominablement
Me fait éprouver un véritable supplice.
La volonté me manque, je suis dévasté
Mes pensées se perdent évitant la raison,
Je suis dans l’obligation de me résigner,
À cet instant, ma vie bascule en déraisons.
Daniel Lefebvre
24.02.2020
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