Vois-tu ce que je vois flânant devant nos yeux ?
On dirait une biche au pelage soyeux !
J’avais donc bien raison d’aller en promenade
Laissant le brouhaha que fait notre esplanade.
Ici tout est sauvage et plutôt giboyeux.
Arpentons main dans main le goulet rocailleux,
Qui contourne avec heur ce chemin broussailleux !
Mais, en bas, s’apprêtant à prendre sa baignade
Vois-tu ce que je vois ?
Mais oui ! Mon cher Ami, dans son port gracieux,
C’est bien un petit faon qui s’ébroue sous les cieux !
Si tu veux, maintenant, cessons notre escalade
Descendons vers ce faon pour clore la balade.
Ami tout claudiquant mais de port audacieux,
Vois-tu ce que je vois ?