C’est l’heure matinale où je sais te croiser, Où je vais savourer tes lignes si câlines, Où j’imagine un peu où pourraient se poser, Au-delà du clavier, mes mains un peu coquines.
Je me laisse bercer, par le doux va et vient Et je vois tous les champs, brumeux en contrebas Me souffler à l’oreille en guise de soutien : Va sans regret; demain, elle ôtera le bas.