Au regard aveugle des sourds le temps s'est arrêté
Ô sang qui coule de mes veines
Je veux te partager
Mêlé au fleuve de la haine
Où d'autres ont versé...
Ô larmes argentées de peine
De l'enfant effacé
Qu'une main un peu trop vilaine
A voulu écorché...
Ô silence masquant ces chaînes
Pourquoi n'as-tu jamais crié ?
Là où les gens jamais ne s'aiment
Il n'y a rien à récolter...
Vous êtes preuve que ces chaînes
Véritablement sont cachées
Aux yeux d'un monde qui se traine
De ne jamais se regarder.
Alain
----------------
c'est toujours quand il est parti qu'on se rend compte que le bonheur était là !