Ne prenez pas garde au Gorille (Ballade, Ã la G. Brassens, en octo. comme lui.)
Ne prenez pas garde au Gorille
Serais-je un Georges ou son gorille
Comme un poète en sa chanson
Coupable de trousser les filles
Sans souci du qu'en dira-t-on
Que l'on m'équipe de béquilles
Et d'un masque sur le menton
J'en vois des yeux qui s'écarquillent
Quand je lorgne sous les jupons
Un mandarin dans sa coquille
Évoquant mon sort de barbon
Pour me protéger m'embastille
On ne confine qu'en prison
Par plaisir ce monsieur m'étrille
J'eu, c'est vrai, Noël au balcon
Et dans ses yeux ses mots scintillent
Me mettant pour Pâque aux tisons
"Suis séparé de ma famille
J'ai le temps, fais-moi la leçon
Tu le sais, suis chose vétille
Continue, prends-moi pour un con"
Mettant le c sous la cédille
Il me commandait sur le ton
De ceux dont les mots s'entortillent
Quand leurs fables tournent en rond
Devant tous un juge ne brille
Par sadisme plus déraison
Et l'homme avala sa pastille
Il la croyait antipoison
Keraban 18/04/2020
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J'aime la poésie qui me parle et qui chante
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