La route des hommes.


J’ai croisé des mendiants,
Paumés et affamés.
Vidés et épuisés,
Mais toujours souriants.

Dans des cités urbaines,
Où l’imbécile est roi,
En imposant ses lois,
Raciste et plein de haine.

Mais j’ai croisé aussi,
Les gens de nos campagnes,
Qui seuls dans leurs montagnes,
Sont inscrit à l’oubli.

Toutes ces intolérances,
Violences homophobie,
Ce n’est pas d’aujourd’hui,
Que l’on voit ça en France.

Pourtant des collectifs,
Se soudent pour dénoncer,
Parler, aider aimer.
A travers des manifs.

Cette solidarité,
Fait face à l’injustice.
Mais qui fait la police,
Pour aider à la paix ?

Des gens comme toi et moi,
Qui leurs tendons la main.
Et surtout n’attends rien,
Crois juste un peu en toi.

Car pour un démuni,
Etre juste à son écoute,
Pour toi qu’est-ce que ça coute ?
Pour lui c’est être en vie.

Et pour parler d’actualité,
Avec ce virus qui fait mal,
Ensemble (et même confiné)
Communiquons, gardons le moral.

Thy

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C'est toujours celui qui n'a plus rien qui est prêt à tout donner... à méditer.