Et Paul dans la lumière paisible sur l’Isle de France,
Drisse la perfection et la sérénité,
Sur ses mots qui rayonnent de recueillement et dansent
En partages arisés et en phrases bercées...
Virginie, sans ressource, matosse en un clin d’œil,
Abattée de bonheur en roulis idéal,
La magie qui se lofe au draille de la mer,
Dérive au crépuscule et rêve sans écueil...
L’eau sacrée tanguera sur son cœur loup de mer,
Dans ses yeux les reflets, sur son front l’horizon.
Sa voix contera tant sa liberté aux fers,
Dans la cale, espérance, et féerie aux tangons...
Puis la vie doucement hissera la grand-voile,
Au jardin près-serré l'illustration safran,
La joie en balancine, sérénité d’étoiles,
La tendresse en bordée et l’amour au palan...
Le cœur de Paul en ploie et s’affale aux ourlets
Du vent, puis chaud se choque aux ris des feux-follets.
C’est l’espoir qui s’entre-ouvre, la chaleur aulofée,
Une cape de confiance en douceur dévoilée…
Veronica B (Servanne ) et Cavalier
Les sons produits plus que l'essence
NB, petit lexique de la navigation Ă voile ou Ă vapeur :
affaler : action de descendre une voile
abattée : mouvement d'un bateau qui abat.
ariser : Prendre un ou plusieurs ris dans une voile c’est-à -dire diminuer la surface de voile.
aulofée : mouvement d'un bateau qui lofebalancine : fait partie des manœuvres courantes, cordage partant du haut d'un mât et servant à soutenir la bôme ou une vergue dans sa position au repos.
draille : (aussi appelé bas-étai), étai (câble) d'acier renforçant le mât de la mi-hauteur à l'étrave, il sert aussi à établir la trinquette.
balancine : fait partie des manœuvres courantes, cordage partant du haut d'un mât et servant à soutenir la bôme ou une vergue dans sa position au repos.
border : désigne l'action de tendre (une écoute, par exemple).
cape : allure utilisée dans le mauvais temps, pour limiter les efforts sur le navire, pour permettre à l'équipage de se reposer ou pour effectuer des travaux choquer : désigne l'action de relâcher ou détendre (une écoute, par exemple)
dérive : partie immergée dépassant de la coque en profondeur, pouvant être relevée, et destinée à s'opposer aux forces transversales aux allures de près
draille : (aussi appelé bas-étai), étai (câble) d'acier renforçant le mât de la mi-hauteur à l'étrave, il sert aussi à établir la trinquette.
drisse : élément du gréement courant, servant à hisser ou affaler une voile
hisser : action de monter une voile, une charge. l'expression hisser le foc vient de l'arabe "ézz al fog" qui veut dire tirer vers le haut. Il faut rappeler que les voiles des bateaux mauresques étaient triangulaires, d'où la confusion des européens qui entendant donner les ordres d'appareillage ont cru que "al fog" désignait la voile triangulaire .De l'arabe "ézz":tirer, "dézz":pousser, retranscription phonétique des termes arabes
lofer : rapprocher l'axe du bateau du lit du vent
matosser : Action de déplacer le matériel du bord ou les voiles vers le bord au vent du voilier afin de diminuer l’angle de gîte
près-serré : allure à laquelle le bateau se trouve le plus possible face au vent (le plus proche du vent).
ris : Système pour diminuer la surface d’une voile
roulis : mouvement oscillatoire transversal du bateau.
safran : partie immergée et pivotante du gouvernail orientant le bateau.
tangage : mouvement oscillatoire d'enfoncement de la proue dĂ» Ă la houle en mer.
tangon : espar utilisé du côté au vent pour tenir écarté le spi. Il se fixe d'un côté au mât et de l'autre au spi.
je voulais caser aussi pĂ´le emploi dans le teske, et allez donc savoir pourquoi