Le parallélépipède tourment
débride encore ses yeux d’ombre
sur les terres matin d’avril
et mon âme, pur présage ainsi déposé
glisse lentement vers l’autre côté de la vie.
Désormais, je dirige l’immobilité
qui s’écoule au fil du temps.
Je suis Dieu de ma plénitude
et démêle les racines bruissantes du genévrier,
signe absolu de l’apocalypse.
Pourtant je ne crains rien
sauf quelques choses ou quelqu’un
ou plutôt les places vides et les volets clos.
J’ai déjà quitté la parenthèse du sous-espace
et j’avance comme grain de vent
dans ce long pèlerinage qui fusionne avec la fin.
Tôt ou tard je serai pensée ou lyrisme
dans le murmure des minéraux.
Extrait de mon recueil HYPOCRAS
ISBN : 978-960-92580-3-6
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Citation :
La mort mélange tout:
l'ombre, le vent, le silence,
la poussière, l'herbe
et remet tout en ordre
comme une vulnérable poésie.
JEAN IOANNIS BOZIKIS
www.ioannis-bozikis.com