Photo prise à la Fontaine de Vaucluse
"Un peu de moi, un peu d'émoi"
Entre poème et prose ......
Comme si ………..elles priaient le ciel,
me parviennent les notes claires et limpides
d’une flûte traversière
dont la douceur apaise l’âme. ...
Léger bien être à se laisser porter,
bercé par ces visions soulevées
par cette musique
dont le souffle si poétique et talentueux
est donné au musicien qui joue !
Je l’écoute ...
avec ce ravissement perpétuel,
sans me lasser,
et mes mots libérés se posent sur le papier
flottent … aiment se balancer
cherchent l’inspiration la plus aérienne
et parfois, se mettent à chanter.
«Fréquence poétique que s’approprie le rêve » !
Tout comme le fait la nature
quand elle vous offre
cette vision d’embellie
«de premier matin du Monde»
et que l’heure bleue caresse du regard
l’éveil de la beauté du jour naissant.
Si la plume peut s’encrer, à l’or bleu
de cette heure propice,
la Muse s’en ira tutoyer le ciel
parmi les nues olympiennes
lorsque Vénus grande prêtresse
au regard absent ,
dans cette transparence matinale
vient inciter ERATO
à faire vibrer sa lyre
de tous les refrains d’amours.
Mes encres aiment :
- "l’onde pure…"
- "La gaieté d’un clapotis"
élevant la note précieuse de l’instant
à toute oreille attentive, et à l‘écoute
« de ce voyage …vers l’inconnu.»
- "La source vivifiante,"
la fraîcheur frissonnante
d’un cours d’eau qui murmure,
Sa résurgence balbutiante …
force vive de voix enfouies !
Et J’aime à marcher le long de cette Sorgues
tout près de la *Fontaine où le *Poète a cheminé ¨là …
"l’âme en peine",
quand dans cette contemplation imagée,
conception, évocation de son *aimée,
s’élevait son lyrisme intemporel,
dans la clairvoyance de ses chants amoureux.
Ses pas pesants encore lourdement
me sont comme une sorte de liens,
chemin non effacé et tourmenté.
C’est dans ce parcours
et c’est à mi chemin,
entre l'ombre et la lumière
que j’entends,
je ressens
et m’immerge dans ce murmure
d'atmosphère qui frémit
de toutes amours impossibles
et torturées.
L’humus profond du silence
imprègne et enveloppe
toute présence évanescente.
Au craché, d’écumes tourbillonnantes
l’eau glaciale se blanchit
violents remous qui s’accordent
à quelques forces telluriques ou diaboliques,
comme le ferait cette vouivre dans sa mouvance
ne pouvant résister à la pente sur laquelle,
elle est entraînée.
Un petit frisson sème le désordre dans mes pensées !
Je ne puis assumer toute cette pesanteur,
toute cette lourdeur que m’assène cette âme
en recherche de paix ...
comme si la mienne errait depuis longtemps
dans ce monde en suspens
où stagnent toutes errances.
N’est-il des lieux propices à la méditation ?
Est-il mémoire gravée à jamais des souffrances,
que la terre engrange dans son sein …
vibrations projetées …que capte l’ esprit,
comme on capture l’image perceptible
que le temps n’effacera jamais ?
Mais sans doute est-ce là …
ma propre souffrance qui s’émeut,
s’engouffre dans la faille béante
de sa tristesse
et de toutes ses douleurs
tues à jamais !
C.Chandy
«*Fontaine *Pétrarque*Laure»
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« La poésie - par des voies inégales et feutrées - nous mène vers la pointe du jour au pays de la première fois.  »
de Andrée Chedid