Soif inextinguible



- Il a fait 50° sous l'ombre à Kairouan, même l'eau n'arrive pas à étancher la soif !



Elle est arrivée comme un cauchemar
Vêtue de grandes flammes
Consumant le corps puis l'âme
On se sent coincé de toute part
Partout, c'est de l'eau qu'on réclame

Elle est arrivée comme un supplice
On bouge mal tels les châtiés
Voués à la haine et à l’inimitié
Les neurones de la tête se dévissent
Pas d'eau, pas d'amour, pas d'amitié!

Elle est arrivée comme la goule
Dans les récit des mille et une nuits
On sue de partout, un facteur d'ennui
Gare à celui qui recule ou s'écroule!
Pour calmer son effroi, on attend la pluie

Elle est arrivée comme Le grand enfer
On inspire et on expire la fumée
Aucune brise ne s'offre à humer
Sont de grosses braises cailloux et terre
Le corps sans eau est un oiseau déplumé

Elle, c'est la grande chaleur!
Le Sirocco de vingt-quatre heures!
Le soleil qui semble venir d'un four!
Le volcan qui ne s'éteint ni de nuit, ni de jour!
L'eau n'étanche plus la soif, on pleure!