Ô, scélérats infâmes, vous que la rage consume,
ongle pour ongle, Ĺ“il pour Ĺ“il, dent pour dent.
Jusqu’à ce que tout votre arsenal s’épuise,
contemplez donc toutes vos atrocités d’antan !
Ne voyez-vous pas venir l’horrible déchéance
où maintes douleurs viendront troubler l’existence ?
Une victoire gagnée est aussi bien que perdue
mĂŞme si vous vous sentez fort et encore invaincues !
Vous qui marchez farouchement intouchées
vers un triste espace et un Ă©norme gouffre,
vos traces terrifiantes font terriblement peur
et menacent un monde effrayé qui souffre !
Chaque pas de votre splendide immensité
grouille en ferment orageux et trébuche
dans des lugubres profondeurs qui dévoilent
toutes oppressions et crimes d'embûche.
Maintenant que les jours de paix sont envolés
et que les guerres sont autodestructrices,
les invaincues n’auront pas le choix de s’échapper
et finiront d’une mort fatale et moralisatrice.
Poème extrait de mon recueil JUSQU'AU COEUR
ISBN:978-960-92611-2-8 (Athènes-2008)
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Citation :
La mort mélange tout:
l'ombre, le vent, le silence,
la poussière, l'herbe
et remet tout en ordre
comme une vulnérable poésie.
JEAN IOANNIS BOZIKIS
www.ioannis-bozikis.com