Tant qu'il y aura pétales et fleurs
je croirais aux cieux, à l'arbre de vie ...
à la pomme pour laquelle on a joui...
à l'Eden reposant que l'on a tous dans le coeur.

Confidences à l'ombre d'un saule pleureur
avec lui pleurer ...puis se confier ...
l'un à l'autre... lui ayant vécu à larmoyer...
et nous entre joies, petits et grands pleurs.

Bientôt les moissons d'une fin d'été
le blond des blés gorgés d'un soleil offert
des images de champs tous dorés...
et de rudes hommes travaillant la terre.

Les pâquerettes sont encore grassouillettes
l'herbe même si elle a bien jaunie ...
par endroit c'est encore verdoyant et joli
l'ensoleillé n'en fait toujours qu'à sa tête.

Ma peau prend toute la lumière du jour
je n'en perds pas une miette, j'en mange
l'hiver finit toujours par faire son retour ....
même si l'automne embellit tout paysage.

Au gré des saisons, la vie coule...et disparaît ...
contemplant la fleur impudique dans un nu d'été...
la fleur automnale pour une poésie aux vers doucereux
l'arbre de vie aux fruits charnus à la bouche savoureux.

Isabelle le 31 Juillet 2020

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