A toi Casanova...
Avoue l’ami qu’à ton adresse
Est ce doux nid où l’on frétille
Sans bisbille,
Dès lors qu’on voit dans la charmille
Qui sautille
L’oiselle en quête de tendresse.
Dis-moi: ce lit oĂą tu reposes
Est-il couvert d’une couette
Si chouette
Qu’on s’y surprend la mine en fête
TĂŞte Ă tĂŞte
Avec la belle aimant la chose.
Si celle-ci n’est la nubile
Qui se complaît dans l’abstinence
De l’enfance
Elle sera peut ĂŞtre en transe
Dans la danse
Qui se fait lors d’un port habile.
Dans cette alcĂ´ve encor humide
S’échappera un long murmure
Qui perdure
Faisant siffler dans la ramure
L’âme pure
D’un rossignol si peu timide.
Tu sais si bien parler des roses
Pour Ă©gayer toutes ces dames
En plein drames.
Sans plus tarder, dis leur tes gammes,
Amalgames
Qui sont, selon, en vers ou prose.