Eveil . . .
Eveil
Sous l'océan hurlant où l'âme s'est éteinte
Coule un flot de désir qui s'étrangle sans bruit
Vers des rouleaux de sable et se grave l'empreinte
De notre Amour défunt aux vagues de la nuit.
Mais s'élance ton chant à l'aube souveraine
Aux souffles de bonheur où s'étourdit mon coeur
Quand s'arrache en lambeaux le brouillard de ma haine
Que mon âme a voilé d'un masque de rancoeur.
Je me suis libéré d'un âme qu'inonde
Le chagrin de ma vie en des flaques d'effroi
Où j'ai vu ton miroir qui projette des ondes
Chavire ma mémoire au vide qui a froid.
Pascal.