La censure
J’aime écrire, la force des mots me fascine
Leurs significations changeantes sont troublantes
Je les ressens très souvent en moi qui résonne.
La recherche de leurs différents sens me hante.
Amoureux inconditionnel des libertés
Je ne puis admettre l’arbitraire censure
Qui parfois est l’œuvre de disetteux lettrés,
Des écrivaillons, à la formation peu sure.
Quel bonheur d’écrire crûment avec son cœur
Se laisser aller à montrer ses sentiments.
C’est formidable de verbaliser sans peur
Sur les sujets à controverses du moment.
Quand montent des poubelles des indignations
C’est une joie immense de pouvoir répondre.
La belle langue française a l’absolution
Pour nous autoriser, Ã jamais nous morfondre.
À moi les écrivains, à moi tous les auteurs
Prenez vos porte-plume, battez-vous toujours.
Pour votre incessible indépendance sans peur
Qui est le fleuron de nos effrayants amours.
Daniel Lefebvre
19.09.2020
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