Par pitié ne me méprise pas
dans cette nuit d’automne !
Suis-moi en sûreté
dans cet accès où s’aventure
mon cœur peiné !
Cette nuit au moins
laisse-moi rire,
rire sagement !
Nous aurons bien l’occasion
de pleurer ensemble.
Ne te chagrine pas !
Sois heureuse mon amour,
plus heureuse que les chants des mortels
et le frémissement de leurs ondes cristallines !
J’implore ton amour
pour me sentir heureux
dans le gentil chuchotement
de ta tendre respiration.
C’est moi qui ai donné la vie
Ă tous les yeux en joie
et maintenant j’attends
que leur réchauffante splendeur
rayonne autour de moi.
Viens ici, très près, dans cet espace
oĂą les oiseaux trouvent un plaisant abri,
souriant l’un à l’autre
dans ce si doux excès de plaisir
du monde affolé
avant d’y pénétrer dans la retraite des rêves
et la sombre planète du néant.
Heureux ceux qui s’enfoncent
dans un accès désert
de la plus enivrante beauté
pour atteindre la jouissance de la chaude matinée.
Et encore plus,
heureuses celles qui m’ont abandonné sans raison
et après avoir parcouru
mille et un détours,
m’aiment encore tendrement.
Poème extrait de mon recueil JUSQU'AU COEUR
ISBN:978-960-92611-2-8 (Athènes-2008)
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Citation :
La mort mélange tout:
l'ombre, le vent, le silence,
la poussière, l'herbe
et remet tout en ordre
comme une vulnérable poésie.
JEAN IOANNIS BOZIKIS
www.ioannis-bozikis.com