Assis sur leurs bagages
Ils rêvent de voyages
Mais aucun bateau
N’apparaît sur les flots
Sous le soleil brûlant
Ils ne se parlent plus
Ont oubliés l’avant
D’une vie décousue
Leurs yeux sont usés
D’avoir trop regardés
Une mer trop bleue
Est-ce que l’on pense à eux ?
Au loin passe un voilier
C’est le mirage du jour
Qui vient pour les saluer
Sans leur dire « bonjour »
Tout au bord de leur île
Ils ne sont pas tranquilles
Ce soir il se fait tard
Pour croire à un départ
----------------
Geneviève