Premier mot - (… à suivre).
Et m'embrassait jusqu'au-delà de ses passions En me veillant jusqu'au-delà de ses peurs. Elle me parlait du bout de ses caresses Et m'apprenait du bout de ses doigts soyeux, En me regardant du bout de nos horizons. Elle me berçait jusqu'au-delà de sa fierté Et m'endormait jusqu'au bout de nos rires, En m'enserrant jusqu'au-delà de nos tendresses. Elle chantait chacun de mes sommeils Et murmurait chacun de mes renouveaux, Elle guidait ma vie en pointant son sein Et dénudait son âme pour allaiter mon avenir. J'ai voulu dire merci, J'ai voulu essayer, J'ai voulu dire je t'aime, Mais je ne savais pas. Alors j'ai crié Ma… m… man !
- Arteaga
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Nota bene :
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Ma "fois"… sans foi !
En ce qui concerne toutes ces "PREMIÈRES FOIS", je me dois de mettre certaines choses au point. Je n'ai nulle souvenance de ces bonheurs de mère, de ces fiertés de père … et pourtant, j'ai deux parents. Deux géniteurs qui se sont retirés de mon oxygène sentimental pour mieux étouffer le fruit de leurs amours.
Quelqu'un, dont je n'ai plus le nom et je m'en excuse, a écrit ceci sur le web :
« Le "je" est parfois celui d'un autre. La poésie exacerbe la sensibilité et permet de s'approprier, le temps d'un écrit,
le bonheur ou le malheur d'un autre. Même si la douleur ou la félicité n'est pas semblable dans le fait, mais une autre douleur distincte ou une autre joie personnelle différente que l'on a éprouvée et qui a produit les mêmes effets. »
Ainsi dans nombre de mes écrits, difficile de savoir si je transcris ma propre histoire. Dans certains textes, j'y dépose parfois tous les ressentiments de mon âme et dans d'autres, toutes ces joies qui n'ont jamais dépassé mes rêves.
Recueil : "PREMIÈRES FOIS".
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« La vie n'est supportable que si l'on y introduit non pas de l'utopie mais de la poésie (Edgar Morin) »
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