Ixième siècle, le constat.
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TOUS LES ENFANTS ONT POURTANT QUELQUE CHOSE À NOUS DIRE...
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Les jours passent et se reconnaissent. A compter d'hier, Chaque jour ressemblera à demain Et chaque aujourd'hui Sera un recommencement pour ne pas réfléchir Et chaque après Sera une réplique recopiée sur les réflexions d'avant-hier Et chaque plus tard Sera décalqué sur les desseins d'un passé qui repasse. | Aujourd'hui même, A partir de ces infanticides prémédités
Et à compter de ces "chaque fois" indiscutables,
Les volontés adultes seront la référence de toujours. Mais dès demain, Les inégalités seront partagées sans aucune préférence,
Entre tous ceux qui devront accepter de perdre leurs droits,
Pour ne pas empiéter sur l'égalité des autres non-concernés. Alors, "Il est cette fois..." Sera pour ceux qui auront la chance
De pouvoir entrer dans la fable réservée aux fins heureuses. "Il était une ou deux fois...", Pour ceux que l'on enfantera
En avortant leurs larmes révolutionnaires. Et "Il sera peut-être une fois...", Pour ceux qui viendront malgré tout épier le monde,
En essayant de ne pas trop mourir avant d'avoir un peu vécu. A moins que…
- Arteaga |
Un jour de plus, un jour de trop, dans ce monde va-t-en-guerre d'aujourd'hui, les enfants de demain
pourront à leur tour raconter l'ignoble destin collé à leur vie dès la naissance... un jour de plus, un jour de trop.
Recueil : "L'INNOCENCE DÉVASTÉE".
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« La vie n'est supportable que si l'on y introduit non pas de l'utopie mais de la poésie (Edgar Morin) »
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Ixième siècle, le constat.