Parmi les femmes qui ont laissé des traces en mes regrets d'aujourd'hui,
Il y a eu une "Sophia" originaire d'Athènes et deux "Sophie".
SOPHIA B...
Sans patrie, j'ai battu les pavés gémissants
Pour desceller mes repentirs,
Oublieux, j'ai rugi du fond des océans
Pour réveiller mes souvenirs,
Partagé, j'ai choisi l'envers de mes refus
Pour regarder l'amour en face,
Hors-la-loi, j'ai chassé mes adieux invaincus
Pour libérer ma volte-face.
Il ne reste entre nous qu'un espoir à franchir
Pour dépasser tes inquiétudes,
Au long des lendemains portant notre avenir,
Je dois forger mes certitudes.
Trois amours qui ont cherché avec insuccès,
A s'immiscer dans le cœur de celui que j'étais.
SOPHIE G...
Sophie, sophistiqué, ton prénom m'agaçait.
SOphie, au fil des sens, une lettre manquait.
SOPhie, philtre abécédaire il s'infuse en mon nom.
SOPHie, hier trop entier, il s'offre à demi-mot.
SOPHIe, il charme mes nuits épelées mot à mot.
SOPHIE, euphonie vibrant au cœur de mon prénom.
Coïncidence, sans doute. Appel à "la" raison,
sûrement pas. Puisque finalement, aucune
d'entre elles n'a pu immoler mes désertions
sentimentales.
SOPHIE M...
Si je savais aimer, je serais ton sourire
Ou si tu me pleurais, une larme de lyre,
Pour m'écouler soudain de tes yeux vert-musique,
Humecter de soupirs tes regards frissonnants,
Instiller sur ta joue quelques sons ruisselants
Et clamer mon amour dans une entrée scénique.
A propos de ce dernier poème (une fois, n'est pas coutume). Je me souviens, plus ou moins bien, qu'un jour un copain m'a dit avoir écrit ceci à sa belle :« je voudrais être une larme,
Pour naître dans tes yeux,
Couler sur ta joue
Et mourir sur tes lèvres adorées. »
Lorsque j'ai rencontré cette Sophie, troisième de ce même prénom ... et troisième adieu de ma triste part, ce message m'a inspiré cet acrostiche. Je ne pense pas que le poème envoyé à la belle de ce "quelqu'un", soit véritablement d'inspiration personnelle. Car en fouillant sur le net, j'ai trouvé quantité de variantes telle que :« J'aimerais vivre sur tes joues et mourir sur tes lèvres ... »
« Je voudrais être une larme pour naître dans tes yeux, vivre sur ta joue et mourir ... »
« J'aimerais être une larme pour naître dans tes yeux, grandir sur ta joue ... »
… et bien d'autres déclinaisons différentes. Cependant, je n'ai pas réussi à trouver le nom de l'auteur original. Quoiqu'il en soit, je tenais à préciser que si le poème "Sophie M..." est issu de ma plume, pour une fois, j'ai "emprunté" des mots tels que :
(être une larme, naître dans tes yeux, couler sur ta joue, mourir sur tes lèvres).
Je trouvais leur sens bien trop beau et ils démangeaient bien trop mon esprit ... mais il faut rendre à César, ce qui appartient à César.N.B :
Sur plusieurs sites, ce texte est indiqué comme étant d'un auteur inconnu et dans un forum un internaute avance l'explication suivante,
* Je cite : la version en anglais que j'ai retrouvée est attribuée à un inconnu et il dit « ... caresser ton visage » au lieu de « vivre sur ta joue ... »
« I wish I were a tear so I could be born in your eye,
Caress your face and die on your lips. - Unknown ».
TRADUCTION TEXTUELLE :
J’aimerais être une larme pour naître dans ton œil,
Caresser ton visage et mourir sur tes lèvres. - Inconnu.
Mais encore une fois cet anglais a peut-être, tout comme moi, emprunté certains mots de ce petit poème à un autre inconnu. Lequel, à son tour, a ... etc. etc.
Dans "Sophie G...", le mot "HIER" compte deux syllabes : c'est la diérèse.
* On appelle "synérèse" le fait de réaliser un segment sur une seule syllabe et "diérèse" le fait de le réaliser sur deux syllabes.
N.B : Depuis Boileau, "HIER" compte pour deux syllabes. On doit dire HI / ER.. Par contre, le "hier" dans AVANT-HIER s'est maintenu avec une seule syllabe et doit être découpé ainsi pour former seulement trois syllabes : A / VANT / HIER.
(sources : sites de versification sur le net).