Autant passe le temps que tu me chéris tant
Et durant tout ce temps dure en nous le beau temps
Précieux, délicieux, tes yeux comme les cieux
Anxieux, malicieux, merveilleux, audacieux.

Tu m’aimes et moi je t’aime, l’amour est le système,
Le seul thème et jamais ne sera anathème
Entre nos deux esprits, et je prie que le prix
De ce que j’entrepris un jour ne soit mépris.

Sans se voir, entrevoir la joie et recevoir
La douceur de l’ivoire à l’idée de revoir
Ardemment ton sourire charmant comme un aimant
Entamant patiemment le plus doux des moments.

Me donner, te donner et gaiement fredonner,
Câlins désordonnés mais vite pardonnés,
Plus jamais peur des heures qui fuient et qui pleurent
Avec l’amour au cœur jamais on ne s’apeure.

Douchés et puis couchés et je peux te toucher
Amour non retouché, tendresse effarouchée,
Sans jamais me lasser revenir t’enlacer
Comme un lacet et revenir te délasser

Etre un instant peut être avec toi le seul être,
Voir le temps disparaître pour nous voir renaître
Un seul jour ou toujours, que l’on s’aime au grand jour
Qu’en contre-jour l’amour nous salue d’un bonjour.

Le 26 avril 2007

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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)