Sur la neige un sourire néant
et trop peu de silence.
Comme est pur le blanc ancestral
souverain pour toujours.
Écoute! Ici, la brise tremble sur l’herbe
si tranquille dans l’hiver.
Là -bas une poussière incertaine
excite les espaces chrysanthèmes fanés.
Ailleurs, la mémoire prisonnière des racines
creuse le reste de l’exode.
J’ai déjà déposé ma solitude
sur les blanches pierres des morts.
Pacifié dans les murmures des souvenirs,
je descends pour respirer le vide.
Regarde! Comme est pur sur l’herbe le blanc
entre lune et mer
et entre Ciel Jérusalem et prière!
Poème extrait de mon recueil JUSQU'AU COEUR
ISBN:978-960-92611-2-8 (Athènes-2008)
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Citation :
La mort mélange tout:
l'ombre, le vent, le silence,
la poussière, l'herbe
et remet tout en ordre
comme une vulnérable poésie.
JEAN IOANNIS BOZIKIS
www.ioannis-bozikis.com