Tu sais que nous ne laisserons pas de traces
Tu sais qu'au-delà de ce confort
Le contour de votre joue est la fine ligne de lumière
Qu'est-ce qui ouvre vos lèvres pour découvrir les mots
La lumière si avide des sons qui peuvent la façonner
Sur les os de mon émotion effrayée ...
Tu sais, tu en sais assez sur la fin
Qui en fait tout commence par,
Mais nous avons en nous ce mobile perpétuel absurde
Croyons que demain nous pouvons bruisser, nous pouvons nous épanouir
Au lieu des nénuphars sur le miroir vert dans lequel
Il nous reste l'image d'un péché,
De l'étreinte, du baiser pas d'adieu,
Du baiser perfide de la mort,
Tu sais au-delà de ce confort
Tu peux voir les blessures que mon âme t'inflige
En signe de l'élu pour porter son destin
Sur le front au-delà duquel les pensées séparent le corps
En images subliminales, en milliers de fractales
D'où ils recomposeront nos océans
Dans les ouragans portant notre nom,
Au nom de l'amour trahi de la chair, du sang, de la circulation périphérique,
Ou l'urbain où je migrais encore
Tant de cartes d'identité de cellule,
Tu sais que nous ne laisserons pas de traces, juste du sable
D'où seront faites les fenêtres de la tour
Où ils se cacheront en attendant la fin
Ce n'est vraiment qu'un autre début ...
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