Pauvre exilée de l'air sur une terre qui n'est mienne
dans mes chants douloureux, l'enfant fait que ça tienne
l'indifférence plane même présent mais absent
je ne parle à personne je suis juste maman

Derrière mes yeux roule une peine incessante
sans que larme ne coule or la peine est usante
c'est d'une telle langueur d'entendre l'aiguille qui tourne
ses secondes en heures mais les minutes séjournent

Triste mon cœur éteint, il crie son impatience
pour un geste, un regard, vous seriez son essence
le diesel et trop cher, il n'a nul besoin d'or
pour un peu de tendresse deviendrait un trésor

Mais il n'en est rien, l'horizon reste noir
je crache sur ses amours où j'avais mis espoir
elles sont deuils douloureuses enterrées au cimetière
où même le chrysanthème se meurt dans la terre

Dans l'azur sans barrières je suis comme l'oiseau
ailes battantes, je songe pour m'envoler plus haut
or le baisers du ciel sur mon chant oppressé
me fait tomber de haut d'une nuit condamnée

Jour ou nuit, mes astres se confondent
je traîne l'indifférence dans la même ronde
amour ou amitié, mon cœur dans sa cage
se cogne au désespoir voué à l'esclavage ...

Jessye

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C'est beau d'être seul(e).
Être seul(e)ne signifie pas être solitaire.
Cela signifie que l'esprit ne vit pas sous influence et qu'il n'est pas pollué
par la société.
[Jiddu Krishnamurti]