A mon père, qui attendit ma mère un an et demi, avant de la suivre...
Bientôt
Je suis resté vivant mais pour combien encore
Vais-je me résister,
Et vais-je résister au chagrin qui dévore
Mon esprit attristé ?
Le sous bois était frais, le pré était humide
Lorsque tu es partie,
Lorsque tu as quitté cette contrée aride
Où désormais je vis.
Il y avait du soleil, il y avait de l'herbe
Lorsque tu étais là ,
Il y avait des oiseaux, et puis des cieux superbes
Et je n'étais pas las...
Les refrains des oiseaux avaient plus de saveur
En écoutant à deux
Et le chant des grillons étaient doux à nos coeurs
Quand on était heureux.
Je suis resté tout seul au fond de mon repaire
Ermite de malheur,
Et je ne veux plus rien savoir de cette terre
Où je n'ai plus qu'un coeur.
Si au fond du ciel bleu tu me vois quand tu passes,
Au gré des souffles d'air,
Intercède pour moi et fais que je trépasse
Par un beau matin clair.
Les sous bois seront frais et les herbes humides
Quand on se reverra,
Et nous pourrons enfin au fond des cieux candides
Nous serrer dans nos bras.
Je suis resté vivant mais pour combien encore
Vais-je me résister,
Et je sens qu'il me faut, avec toi que j'adore,
Toute l'éternité.
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Avec mes amitiés
Alain
Pour voir mon site : Mes vers à moi
""- Ah ! Monsieur ! Que seraient les hommes sans les femmes ?
- Ah ! Madame ! Ils seraient rares ! Très rares !""
(Mark Twain)