Que la mer et le ciel
Sont comme deux amants,
Tous deux sensoriels,
Animés par le temps.
Elle m’a dit doucement,
Que le vent qui gémit,
Pleure inlassablement,
L’absence d’une vie.
Elle m’a dit tendrement,
Que les nuages blancs,
Emportent au néant,
L’aurore rougeoyant.
Et que le soir qui meurt,
Apporte aux vivants,
Une douce torpeur,
Sur les monts chatoyants.
Elle m’a dit en riant,
Que l’enfant en naissant,
Apporte en gazouillant,
Un cadeau bienveillant.
Elle m’a dit en tremblant,
Que la lune, le soir,
Regarde, et fait semblant,
D’en absorber le noir.
Elle m’a dit en pleurant,
Que la source tarie,
Emporte en son séant,
Toutes formes de vie.
Elle m’a dit en chantant,
Que l’éclatant soleil,
Serait lĂ , juste Ă temps,
Pour nous donner l’éveil.
Elle m’a dit en dansant,
Que l’amour est plus fort,
Et que le mal-pensant,
Suivra son triste sort.
Elle m’a dit, elle m’a dit,
Beaucoup de choses aussi,
Mais tout ce qu’elle a dit,
Ne sera point trahi.
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