Parce que la vie sous les fatigues,
Sous les malheurs obscurs,
Tout au long du tombeau,
Est un cœur où le sang, la sueur,
Ont mis un masque en y tombant...
Et le sang, sous les fatigues, coule
Comme une solution alcoolique
Pour les champions dans les gibernes,
En berne, sur de vaines tragédies...
Et le danger de vie, de mort,
S'insinue, se duplique, se répand,
S’allume sous l’étoffe et se légende
Chaque jour contre les rêves du temps...
Je joue, tu joues,
En joue,
À l’heure du culte,
À l’heure où l’on érige,
À l’heure où l’on ranime,
À l’heure où l’on agit
Devant la mort, en armure de taffetas...
Cavalliero