Claude.
Chaulé dans ces amours que tu fertilisais Je suis parti loin de tes semis. Mais … Lorsque je suis tombé dans un regret mouvant J'ai agrippé un bout de passé. Quand … Au bout de cet instant planté près d'un marais J'y ai voulu voir ta main s'offrir. Mais … Un souvenir malin m'a rappelé ce temps Où j'ai retourné tous tes espoirs. Quand … De tes nuits tuteurées je me déracinais Pour m'arracher de tes jours féconds. Mais … Embourbé dans ce trou de repentir stagnant Mon cœur se veut pour toi. Mais... jusqu'à quand ?
- Arteaga (Recueil : "PRÉNOMS, pour une solitude") |
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« La vie n'est supportable que si l'on y introduit non pas de l'utopie mais de la poésie (Edgar Morin) »
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