Emouvant épisode d'une période tragique, très bien contée par ta plume.
L'analogie entre la situation actuelle et la guerre n'est pas totalement farfelue. On ne l'a pas déclaré officiellement de façon gratuite il y a un an. Les personnes ont mis du temps à s'en rendre compte.
D'abord submergés partout par l'avance du virus, nous commençons à voir quelques lueurs encourageantes apportées par les pays pratiquant massivement la vaccination (développée en un temps record sur le plan scientifique) où la situation est en amélioration constante, alors que ceux qui ont sous-estimé le danger ou négligé cet atout de protection se trouvent dans une situation de plus en plus dramatique. Les premières batailles ont été perdues, mais nous commençons à regagner des positions.
Maintenant, il faut bien voir que la guerre à duré cinq ans. Nous venons juste de boucler la première année de la guerre contre le virus, et nous sommes beaucoup plus avancés qu'en 1940-1941. Des progrès très importants ont été réalisés en un temps record pour soigner nos "blessés de la pandémie" et diminuer le nombre de victimes, même si la maladie reste très sévère et longue à se résoudre.
Deux problèmes restent à régler:
-le comportement citoyen de chacun pour se protéger et protéger les autres. Cela reste toujours une priorité absolue. Ce qui se passe en Inde actuellement en est l'illustration la plus frappante et la plus tragique aussi.
-l'examen de la situation que la politique économique mondialisée à créée, en particulier les inégalités creusées pour les accès aux soins, aux vaccins, les conséquences des circulations commerciales et touristiques massives qui ont provoqué la flambée générale de l'épidémie et qui encore aujourd'hui l'entretiennent par la dispersion de variants dangereux. Les français ont redécouvert, à l'occasion de cette épreuve, les avantages de la proximité entre producteur et consommateur, et les atouts que le pays avait en matière de production alimentaire ou autre.
A nos responsables de tirer parti de ces enseignements pour préparer un futur.
La guerre n'est pas finie, mais des indices permettent d'entrevoir une victoire finale. Ce sera aussi aussi une occasion de mieux se préparera aux futures guerres de même nature. Ce sera en nous alliant largement dans un même but. Nous avons un exemple sous nos yeux: depuis l'avènement de l'Europe, 76 ans sans guerre. Rien que cela est une justification suffisante pour s'allier devant un péril commun. Mais il faut que tout le monde joue le jeu, ce qui n'est plus tout à fait le cas actuellement dans l'UE, et il faudra y remédier.
Bravo pour ce beau texte qui amène à la réflexion.
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)