Certains hommes responsables perdent censure,
Et surtout se croient vraiment un pouvoir divin.
Et menant leur pays tout au bord du ravin
Ils ne contrôlent plus leurs mots, leur bouffissure.

Voulant marquer l’histoire pour l’éternité,
Ils lancent des défis vains et très dangereux,
Dépensant sans compter, faisant des malheureux
Sans voir que leurs projets sont des insanités.

Le successeur enclin à bien plus de raison
Met fin à la folie, utilise l’argent
Pour des causes plus vraies, des besoins plus urgents,
Et du pays mourant cherche la guérison .

Face à eux, l’ennemi, voué aux gémonies,
Compare résultats et sourit doucement,
Il pose ses pions tout aussi calmement,
Pour progresser toujours vers son hégémonie.

Qu’il se garde pourtant de clamer sa victoire.
Empires étant faits pour croître et puis périr,
Sous l’usure du temps meurent sans coup férir,
Effacés, oubliés, dans le vent de l’Histoire.

Que tous les tyranneaux et les petits despotes
Se le tiennent pour dit. Ils restent grains de sables
Infiniment ténus dans un monde innombrable
Et toujours leurs projets d’éternité capotent.

Daniel Dive, le 2 mai 2021. tous droits réservés

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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)