Le rien était
Le vide voulait prendre sa place
Ainsi débuta l’errance du temps
Du simple son , découla la suite:

des débris
des amas
des particules
des poussières
que guide un souffle mystérieux
donnèrent au vide sa constance
l'illusion du être pouvait tenir!

La corde s'étala
Tira et attira vers elle un tout
Un tourbillon dans un espace
Un vent qui apporte et efface
Le temps eut sa raison
Sur sa trame s’inscriront orbite et révolutions
Le songe de l'espace pouvait séduire:
l’infiniment petit devint énorme
et ce qui état réduit devint infini
ni avant ni après
ni prélude ni prologue
dans une spirale infernale
quand une chose brûle l'autre gèle
quand un chose se brise , l'autre naît
dans une confusion enceinte d'une logique
dans une perdition enflée de songes
et l'aboutissement devient errance
et le contentement devint interrogation
le semblant d'une existence pouvait tenir!

Tout en haut ou en bas
A côté ou ailleurs
Les points cardinaux témoins de nos lubies
Se gaussent de notre crédulité
Ayants la tète rivée vers nos chimères
Nous fûmes réduits à traquer des dieux dans des sentiers aux rivages douteux
Ayants l'esprit captée par la folie de régner
Nous fûmes assujetties à déchiffrer notre destin dans le creux d'une main invisible
Nous conjurâmes le mal par la superstition:

foi
loi
dieu
hypothèses pathétiques symptômes de nos désarrois
le saugrenu du la création pouvait tenir!

Ait slimane hamid