Les cœurs brisés continuent de vivre
Les visages riants sont devenus blĂŞmes
Le temps ne s’arrête pas, et et avance ivre
Supporte ô mon cœur supporte
Ce temps nous ferme toutes les portes
Certains souvenirs font couler les larmes
Et d’autres font des caresses aux cœurs
De la vie se perd petit Ă petit le charme
Supporte ô mon cœur supporte
Que de drames que le vent colporte
Scruter le lointain et du nouveau espérer
Le regard du poète part à la dérive
De ses fantômes, il veut se libérer
Supporte ô mon cœur supporte
Qu’en sera-t-il, lorsqu’on sera sur l’autre rive
Suivre le temps à la montre qui se règle
Et hausser le ton dans le choix des paroles
Seuls les hypocrites savent glaner le pactole
Supporte ô mon cœur supporte
Les arrogants ont dévasté les nids des aigles
Je me dis toujours, la poésie n’est pas ton fort
Et tu ne seras jamais un bon cavalier
Si le cheval te jette à bas, c’est ton sort
Cesse donc ; comme un enfant de chialer
Supporte ô mon cœur supporte
En ce temps maudit, que c’est bon de râler
Je laisse mes larmes couler doucement
En revoyant tous ces pauvres subir l’arrogance
Et vivant sous le joug de l’indifférence
Supporte ô mon cœur supporte
Ô mon âme courage supporte la souffrance
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