SYNOPSIS :
En gros, le "zéro" de cette tragi-comédie
Est un p'tit bonhomme plutôt maigre,
Arrivé bon gré mal gré dans la fleur fanée de l'âge
Et bien décidé à rédiger son journal intime.
Fortement interpellé par son inspiration,
Il commence par enfin se pencher
Sur ses étranges réflexions intérieures
Affectant gravement ses attitudes extérieures.
Notamment au sujet de toutes ces réprobations
Lancées à propos de ses incessantes pasquinades.
Telles ses flèches de vieux misanthrope mis en trappe
Qu'il décoche indifféremment sur son entourage
C'est pourquoi il ne cesse de ruminer.
Alors, depuis quelques jours déjà ,
L'homme arpente sans repos et dans tous les sens,
Cuisine et toilettes non comprises,
Son petit nid à gros budget très moyennement meublé,
Passant et repassant des nuits blanches à broyer du noir.
maintenant, plantons le décor.
ÉTAT DES LIEUX :
Tout d'abord et en général,
Le décor principal fait de bric et de broc
Représente l'intérieur d'un petit salon,
De style Louis XVI,
Situé au n° XVII,
Avenue du XVIIIe Régiment d'Infanterie,
Dans un immeuble du XIXe siècle,
Planté dans le XXe arrondissement de Paris.
Jusqu'ici, tout se suit et semble s'emboîter à merveille.
CHAMP DE BATAILLE :
Ensuite et pour être plus précis,
Les délirantes passes d'armes à venir
Vont éclater dans ce petit salon plutôt coquet
Et transformé en grand bureau pour l'occasion.
Le tout ,niché depuis longtemps déjà ,
Au 4 ème étage,
Escalier C,
2 ème porte gauche,
À droite de l'ascenseur en panne.
A partir de là , ça se suit toujours.
En se compliquant sans doute un petit peu,
Mais ce n'est pas encore trop grave.
Attendons de voir la suite...
AMBIANCE DU MOMENT :
Pour l'instant, au moment où l'on parle,
Tout est calme dans l'immeuble ou presque.
Afin d'être un peu plus clair,
Disons que tout n'est pas vraiment tranquille.
Car depuis le début de la matinée,
Il y a quand même eu moins de silence
Que d'agitations sonores.
Dont celles soigneusement orchestrées
Par les successifs rappels à l'ordre journaliers,
Hurlés par les radios-réveils des locataires insouciants.
Mais qu'importe.
Ce qui se passe à l'extérieur de ce drôle d'intérieur
Ne nous intéresse pas vraiment.
Entrons plutôt dans le cœur de l'histoire
Et regardons du dehors
Tout ce qui va s'ensuivre au-dedans.
... mais en ordre un peu plus confus cette fois.
C'est alors que tout commence...
- Arteaga